CICLOBLOG

Aujourd'hui avait lieu la neuvième étape de ce Tour d'Italie 2012. Après deux étapes comportant des arrivées au sommet, ce Giro reprenait aujourd'hui la route pour une étape de plaine longue de seulement 166 kilomètres. Les sprinteurs avaient de quoi se régaler mais ils devaient toutefois faire attention à la dernière petite difficulté qui survenait à seulement 4 bornes du but. Après une étape marquée par des attaques et une chute dans le final, c'est l'Espagnol  Francisco Ventoso (Movistar) qui s'est imposé au sprint devant Fabio Felline (Androni-Giocatelli) et Giacomo Nizzolo (Radioshack-Nissan Trek).
Il faut tout de même noter qu'il a beaucoup été avantagé par la chute survenant à 350 mètres de l’arrivée.

Matthew Goss (Orica-GreenEDGE), Mark Cavendish (Team Sky), Filippo Pozzato (Farnese Vini-Selle Italia) ou encore Juan Jose Haedo (Saxo Bank) n'ont pas eut cette chance.

C’est à 13h20, que le départ de cette 9^ème étape du Tour d’Italie 2012 a été donné.  Tracée entre San Giorgo del Sannio et Frosinone, cette étape longue de 166 kilomètres,  était quasi promise aux sprinteurs. Pourquoi quasi? Une bosse survenant à seulement 4 bornes du but pouvait mettre à mal certains sprinteurs.

C’est donc à 13h20, que le départ de cette course est donné. Départ très rapide. En effet, après seulement 15 kilomètres de course, on retrouvait un trio. Composé de Pierre Cazaux (Euskaltel-Euskadi), Martijn Keizer (Vacansoleil) et Brian Bulgac (Lotto-Belisol), cette échappée ne partira pas bien loin. En effet, dès le début de l’échappée, on retrouve les équipes de sprinteurs en tête du peloton. Ainsi l’écart maximal accordé au trio de têt sera de 4 minutes.

Après une heure de course, la vitesse moyenne est celle-ci : 47.8 km/h. C’est beaucoup !

Les 3 échappés ne représentent aucun danger pour le maillot rose Hesjedal. De fait, ce n’est pas ses équipiers qui roulent en tête du peloton mais les formations Sky, Orica-GreenEDGE et FDJ-BigMat. La pluie vient, durant  un petit moment seulement, accompagner les coureurs tandis que l’écart entre le groupe de tête et le peloton oscille entre 3'30" et 4'. 

A environ 80 kilomètres de l’arrivée, rien n’a changé. Toujours le même trio à l’avant et un peloton à 4 minutes. Mais c’est exactement à ce moment de la course que le peloton augmente son allure. Si bien que, à 60 bornes du but, sous l’impulsion du team Sky et de la FDJ-Bigmat, l’écart n’est plus que de 3 minutes.

L’écart continue de décroître entre les deux groupes et, à 42 bornes de l’arrivée, il n’y a plus que 2 minutes d’écart avant de, quelques kilomètres plus loin, être de moins d'une minute.

Le peloton se rapprochant, Keizer décide d’attaquer à l’avant. Ces deux compagnons d’échappée ne le suivent pas et le coureur de la formation Vacansoleil-DCM s’isole en tête quelques kilomètres plus tard. Un duel entre le peloton et l’échappé solitaire est lancé.

S'il parvient à résister pendant un moment, avec une avance de 50 secondes, son avantage va littéralement chuter et se retrouver de 20 secondes sous le porche des 20 derniers kilomètres. Keizer se fera finalement reprendre par un peloton mené avec la Garmin-Barracuda à 17 bornes du but.

Les formations des leaders remontent une à une leur homme fort à l’image de la Sky ou de la Lampre tandis que le sprinteur de la Movistar, Visconti, est victime d’un ennuie mécanique qui l’oblige à mener une chasse derrière le pack.

Sous le panneau de 10 derniers kilomètres, c’est la Garmin qui emmène le peloton tandis que les équipes de sprinteurs commencent à s’organiser.

A l’entame de ces 10 derniers kilomètres, le frère de Dennis Vanendert attaque ! Son aventure ne durera qu’un tout petit kilomètre. Le peloton se regroupe et certains coureurs tentent immédiatement leurs chances !

A 7 bornes du but c’est Joaquin Rodriguez en personne qui passe à l’offensive !!!

L’Espagnol insiste tandis que la Liquigas et  la Colnago tentent de boucher le trou.

Rodriguez repris à 5 kilomètres de l’arrivée, le sprint semble inévitable bien qu’Adam Hansen tente sa chance de la descente.

Il est à son tour repris, et c'est la formation GreenEDGE qui emmène le sprint pour Matthew Goss.  On approche de l’arrivée et c’est toujours la GreenEDGE qui mène la danse pour Goss. Jusqu’à 350 mètres de la ligne. Un virage extrêmement serré vient boulverser las plans de la formation Australienne ! Goss et Pozzato s’accrochent et une chute survient dans le peloton. Haedo et Cavendish sont également pris alors que Renshaw est gêné. 

Nizzolo entame alors la dernère ligne droite en tête mais le coureur de la Radioshack se fait rattraper par Caruso qui emmène involontairement Ventoso dans sa roue. L’Espagnol remporte la victoire !

Ryder Hesjedal termine 7^ème  et conserve sa place de leader au général.

Tour d'Italie 2012, classement de l'étape 9:

1.Francisco VENTOSO Movistar Team