CICLOBLOG

Aujourd'hui se déroulait la dixième étape du Tour d'Italie 2012. Reliant la ville de Civitavecchia à Assisi sur 186 kilomètres, cette étape semblait peu accidentée. Il fallait cependant tenir compte des deux derniers kilomètres. En effet, les coureurs grimperaient dans un premier temps la côte d'Innesto (non-répertoriée), longue de 1,5 kilomètres avec des passages dépassant les 15 % (9,2 % de moyenne). Ils poursuivraient ensuite avec une descente de 1200 mètres avant d'entamer la montée finale vers Assisi, côté classée en 4ème catégorie. Aujourd'hui, il fallait donc s'attendre à une course de mouvement. L'Espagnol Joaquin Rodriguez voulait le rose et Ryder Hesjedal voulait le conserver. Le Canadien avait dit: "les bonifications me préoccupent". Il devait donc être prudent pour bien se placer dans le final afin de perdre le minimum de secondes et même d'en gagner.

Après une course endiablée, c'est finalement le coureur de la Katusha, Joaquin Rodriguez, qui l'a emporté. Il s'est de même emparé de la tunique rose.

C’est aux alentours de 12h30 que le départ se cette 10^ème étape du Giro 2012 a été donné. Les coureurs auraient à rouler 186 kilomètres mais dès les premiers mètres parcourus, les attaques fusent. La bonne échappée se forme relativement tôt ; après seulement 10 kilomètres de course, 5 coureurs sont en tête. Dans ce groupe, on retrouve: Guillaume Bonnafond (Ag2r-La Mondiale), Miguel Mínguez (Euskaltel-Euskadi), Francesco Failli (Farnese Vini-Selle Italia), Matthias Brandle (Team NetApp) et Martijn Keizer (Vacansoleil-DCM). 
 Ces cinq hommes trouvent immédiatement une bonne entente et, après 50 kilomètres de course seulement, l’écart entre le peloton et l’échappée a atteint les 5 minutes.

Mais cet écart sera leur avantage maximal.

Derrière, c’est la Katusha de Rodriguez qui contrôle l’avance de l’échappée. La Garmin-Barracuda vient également rouler en tête de peloton avec l’équipe Russe si bien que, à la mi-course, l'avantage des hommes de tête passe sous les 4 minutes. 

A ce moment de la course, le sprint intermédiaire arrive et c’est Keizer passe en tête. Minguez est second et Brandle troisième. 3 minutes plus tard, le peloton arrive lui aussi au sprint intermédiaire et Cavendish vient prendre la sixième place.

La course se poursuit et, à 50 kms de l'arrivée, l'écart est déjà descendu aux 2 minutes. 

Puis,   pendant quelques   temps, le peloton se relève. Quelques kilomètres plus loin, c’est encore la Katusha qui mène la poursuite. Peu à peu, les équipes de leader se rapproche en tête de peloton. Sous le panneau des 40 derniers kilomètres, il n’y a d’ailleurs plus que 1’30" d’avance pour les cinq hommes de tête. La Katusha continue de mener, et à 32 kilomètres, Stef Clement passe à l’offensive. Le Néerlandais sort du peloton qui est à moins d’une minute de l’échappée. Pendant ce temps, les 5 hommes de tête commencent, eux aussi, à se désorganiser. Trois coureurs se dégagent du groupe de tête. On retrouve parmis eux : Bonnafond, Minguez et Failli. Derrière, Brandle et Keizer sont repris par Stef Clement.  A 25 bornes du but, les premiers et deuxièmes groupes de tête comptent respectivement 1'30"  et 25"  sur le peloton. A 17 kilomètres de l’arrivée, les deux groupes de tête effectuent une jonction. Ainsi, on retrouve à l’avant : Guillaume Bonnafond (Ag2r-La Mondiale), Miguel Mínguez (Euskaltel-Euskadi), Francesco Failli (Farnese Vini-Selle Italia), Matthias Brandle (Team NetApp), Stef Clement (Rabobank) et Martijn Keizer (Vacansoleil-DCM). Le peloton est mené par la Garmin qui effectue un travail efficace. En effet, sous le porche des 15 derniers kilomètres, le groupe de tête ne compte plus que 55 secondes d’avance et, à 10 kilomètres, ce sont 20 secondes qui séparent les deux groupes. A 7,5 kilomètres, c’en est fini pour l’échappée. Les équipes de leader remontent à ce moment un à un leur leader. On s'approche alors de la montée finale, Modolo tente de sortir. Malheureusement pour lui sans succès.
Les formations Astana et Radioshack emmènent tandis que l’on aborde les 4 derniers kilomètres et le début de l’assenion. Dès le pied, Vaitkus attaque. La Lampre-ISD roule fort et le coureur de la formation GreenEDGE ne peut faire le Trou. Slagter attaque à son tour et cette fois-ci, c’est Scarponi qui tente de boucher le trou. Slagter se fera reprendre au début de la descente. Dans celle-ci, Rigoberto Uran et John Gadret prennent quelques mètres d'avance, mais Moreno fait un l’effort afin de ramener Joaquin Rodriguez et le reste du peloton sur le duo.

Sous la flamme rouge, le groupe maillot rose est regroupé et Slagter attaque de nouveau. Seuls Huzarski et Rodriguez  parviennent à le suivre et le trio de tête prend quelques mètres d’avance ! On arrive dans les 200 derniers mètres et, sur la dernière rampe, Rodriguez attaque et s’impose largement ; comme prévu, devançant Huzarski et Visconti. Purito prend de même la tête de classement général.

Tour d’Italie 2012, classement de l’étape 10 :

1.Joaquin RODRIGUEZ OLIVER Katusha Team

2.Bartosz HUZARSKI Team NetAPP +2"

3.Giovanni VISCONTI Movistar Team m.t.

4.Domenico POZZOVIVO Colnago - CSF Inox +6"

5.John GADRETAg2r - La Mondiale m.t.

6.Ryder HESJEDAL Team Garmin - Barracuda m.t.

7.Tom Jelte SLAGTER Rabobank Cycling Team m.t.

8.Dario CATALDO Omega Pharma - Quick Step m.t.

9.Roman KREUZIGER Astana Pro Team m.t.

10.Rigoberto URAN Sky Pro Cycling m.t.

Tour d’Italie 2012, classement général après l’étape 10 :

1.Joaquin RODRIGUEZ OLIVER Katusha Team

2.Ryder HESJEDAL Team Garmin - Barracuda + 17"

3.Paolo TIRALONGO Astana Pro Team + 32"

4.Roman KREUZIGER Astana Pro Team + 52"

5.Benat INTXAUSTI ELORRIAGA Movistar Team m.t.

6.Ivan BASSO Liquigas - Cannondale + 57"

7.Damiano CARUSO Liquigas - Cannondale + 1'02"

8.Dario CATALDO Omega Pharma - Quick Step + 1'03"

9.Eros CAPECCHI Liquigas - Cannondale + 1'09"

10.Rigoberto URAN Sky Pro Cycling + 1'10"